Ce dimanche, les minimes se déplaçaient à Arquennes. 11 joueurs avaient répondu présents.
Après la victoire à l’Euro Fairplay, le staff croyait que tous les joueurs avaient compris que pour gagner, il fallait jouer en équipe et stopper les critiques négatives vis-à-vis de ses partenaires.
Malheureusement, après un quart d’heure de jeu et deux buts encaissés (dont l’un sur hors-jeu tellement évident que même les délégué et entraineur arquennois le reconnaissaient), certains joueurs se permirent d’en critiquer d’autres, parce que soi-disant ces autres avaient fait une erreur… Tout cela faisait en sorte que les buvrinnois perdaient leur influx nerveux et rataient quelques occasions avant la mi-temps. Mais il est bien connu qu’un attaquant peut rater des occasions et qu’un défenseur ne peut pas commettre d’erreur…
Après un recadrage à la mi-temps, Buvrinnes revenait sur le terrain avec l’envie de renverser la vapeur. Ils obtenaient quelques occasions mais la maladresse ou les coups de sifflet de l’arbitre (qui fut assez peu à son affaire en deuxième mi-temps) ne permettaient pas de réduire la marque rapidement. Au quart d’heure, après un cafouillage dans le rectangle, les benous marquaient un premier but. Quelques minutes plus tard, sur une erreur du gardien, Buvrinnes égalisait. Et à trois minutes du terme, les benous prenaient l’avance. Après quelques décisions plus que farfelues del’homme en noir, la partie s’achevait sur le score de 2 buts à 3 pur Buvrinnes.
La joie était présente dans le vestiaire Buvrinnois et elle était augmentée par l’annonce du titre de champion pour les cadets.
Il faut espérer que cette fois, la leçon sera retenue par tout le monde et que chacun se comportera comme membre d’une équipe. Sans cela, rien ne sera possible : le football est un sport qui se joue à 11 sur le terrain et avec des joueurs sur le banc qui sont prêts à remplacer les autres. Mais il ne s’agit pas de 11 individualités : chacun joue avec ses qualités et ses défauts (oui, tout le monde en a) et chacun doit se battre pour l’autre. On peut comprendre la hargne et l’envie de gagner, mais cela ne doit pas et ne peut pas mener à des reproches envers ses coéquipiers.